En créole réunionnais, le kaniki est un enfant libre et sauvage, celui qui échappe à la norme institutionnelle.
La chorégraphe Florence Boyer développe une écriture artistique infusée par la culture créole réunionnaise, du territoire dans lequel elle s’inscrit.
Pour Kaniki 2.0, elle se penche plus particulièrement sur l’affaire des Enfants dits de la Creuse. Là, où l’enracinement est ravagé par l’héritage colonial et la tragédie.
Anthropologue de formation, Florence BOYER se réapproprie les codes de la danse du maloya, fait écho à la déstructuration des familles, des identités, des corps, qu’ont subis ces enfants déracinés. En déconstruisant la structure de la danse traditionnelle, elle fait naitre une version contemporaine du maloya.
Une danse qu’elle décrit comme résiliente.
BORD DE SCÈNE
Florence Boyer propose à la fin de son spectacle un temps d’échange informel consacré à la cause qui lui a inspiré la pièce, l’affaire des Enfants dits de la Creuse.
L’occasion ici, d’échanger autour de ce traumatisme historique pour la société réunionnaise et d’aborder ensemble le contexte, qui a rendu possible le drame. L’histoire de plus de deux-mille enfants, qui ont été arrachés à leurs familles et à leur histoire, envoyés de force dans la Creuse, alors qu’ils étaient nés sur l’île de La Réunion.

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